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& palmierLe MachuPicchu est encore habité ...
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29 septembre 2006
29 septembre 2006
Au Pérou, il ne se passe pas une journée sans qu'on entende parler du MachuPicchu, ou sans en voir une photo. Un peu comme si en France, dans chaque bar, hotel, restaurant, épicerie ... on trouvait une photo de la Tour Eiffel ...
On ne sait pas beaucoup de choses du site, la Cité perdue des Incas laisse pas mal de mystères. Perdue au milieu des montagnes et très difficilement accessible, les Espagnols ne l'ont jamais trouvée, elle n'a été découverte qu'au début du siècle par un américain bien chanceux !
En tout cas le MachuPicchu ne deçoit pas, en voici quelques photos :
Cusco du 24 sept au 2 oct 20006
Cusco (le nombril du monde en Quechua, la langue des Incas) est l'ancienne capitale de l'empire Inca, c'est aussi la porte d'entree du MachuPicchu. En partie construite sur des fondations Incas, cette ville est la plus belle qu'on ait vue en Amerique du Sud, et ce malgré le harcelement touristique : ancienne capitale Inca, aujourd'hui capitale du tourisme sud-americain.
Les noms de rues sont indiques aussi bien en espagnol...qu'en Quechua
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Murs Incas, servant de fondations a de nombreux batiments. Contrairement aux constructions coloniales, ils ont toujours resisté aux tremblements de terre
Scenes de rue, quartier san Blas, dans les hauteurs de Cusco
INCA KOLA : LA BEBIDA DEL PERU
Je promene mon ane sur la place du village a Cabanacondé
On croise un alpaga sur la route
du 13 au 23 septembre
Apres Nasca, on a file a Arequipa, belle ville coloniale plutot agreable et tres moderne. Pas mal de choses a voir et a y faire, dont le couvent Santa Catalina, immense et unique dans son genre. Une vraie ville dans la ville, avec ses rues aux noms de villes espagnoles et ses maisons ou vivaient les soeurs de tres bonne famille espagnole dans des conditions plus que confortables. Incontournable aussi la visite du musee ou se trouve Juanita, jeune fille Inca sacrifiee, sur un volcan a plus de 6000 metres d altitude, aux dieux des montagnes il y a 500 ans, et retrouvee congelee comme neuve il y a une dizaine d annees.
Et bonne nouvelle, l'appareil photo est réparé, on peut de nouveau prendre des photos :
Rue du couvent Santa Catalina
Canyon del Colca
Puis on est parti se ballader pendant cinq jours dans le canyon del Colca, le plus profond du monde. On a marché de villages en villages, à plus de 3000 mètres d'altitude. Les paysages sont splendides.
Un petit apperçu :
Cultures en terrasses datant des Incas, encore utilisees aujourd'hui
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Après trois semaines passées dans le Nord du Pérou, peu touristique, et où on avait souvent l'impression d'être les seuls touristes étrangers parfois mêlés aux touristes péruviens, nous sommes maintenant dans le Sud du pays, où les sentiers sont bien battus, piétinés même. On parle en Espagnol et on nous répond en anglais ... on nous donne le taux de change du dollar alors qu'on souhaitait juste connaitre le prix d'une barre de chocolat qui ne semblait pas en avoir, et on nous écrit les chiffres sur des calculatrices pour être sûr qu'on comprenne bien. Bref un autre monde. On est passé du statut de touriste "intéressant" au statut de GRINGO ... sans aucune échapatoire. Dommage pour l'authenticité.
Libre à nous cependant de zapper cette partie du Pérou qui renferme pourtant des endroits merveilleux. On à tout de même décidé d'y passer un petit moment, sans trop néanmoins s'y attarder.
A commencer par Huacachina, près de la bruyante et fatiguante ville d'Ica. Un oasis au milieu du désert de dunes de sable. Pas toujours évident d'escalader les dunes, mais à peine on a fait quelques mètres et on se croirait arrivé au milieu du Sahara : des dunes de sable à perte de vue.
Puis Nasca, petite ville sans trop d'intérêt, si ce n'est qu'elle se trouve à proximité d'une pampa très aride où ont été dessinées en creusant à même le sol les fameuses lignes pré-incas représentant des figures géométriques et des animaux tels que le Condor, un singe, un chien, une araignée et plein d'autres encore. Ces figures sont si grandes qu'elles sont essentiellement visibles depuis un avion. Le mystère des lignes reste entier, les différentes interprétations allant d'un calendrier astronomique et de repères géologiques, jusqu'à y voir des signes d'extra-terrestre.
Pas de photos pour Nasca, notre appareil photo nous a lâchement abandonné depuis Huacachina. Mais nous n'avons pas loupé la petite ballade à bord d'un coucou cessna a helices de 6 places (pilote compris).
A Caraz, petite ville andine coincée entre la Cordillère noire et la Cordillère blanche, on est a 2 700 mètres d'altitude, mais le temps y est doux et ensoleillé, ce qui est bien agréable.Pour nous, pas de trek de plusieurs jours sur la Cordillère , mais plusieurs ballades journalières qui nous donnent tout de meme un très bel apperçu des paysages et des montagnes.
Mainmain, rassures toi, sur tes nombreux conseils, on est allé voir les fameux Puyas Raimondi, sorte de cactus géant, plante parente de l'ananas qui fleurit au bout d'un siècle puis meurt. Elle ne pousse qu'au dessus de 4 000 mètres et peut atteindre après floraison la taille de 10 mètres.
Très sympa et effectivement, la vue panoramique sur les pics de la Cordillère blanche est très belle...un peu nuageuse mais très belle.
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On est aussi monté (...en voiture) à 4 800 mètres, au beau milieu des montagnes qui culminent à plus de 6 000 mètres , avant de redescendre (...à pieds)pendant 20 km jusqu'aux lagunes de Llanganuco d'un beau bleu turquoise. Un très bon souvenir, se retrouver ici avec ces montagnes pour nous tous seuls.
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La première fois qu'on en a vu un, on a pensé qu'il était très malade et on a reculé de 2 bons mètres quand il s'est approché de nous (c'est que c'est affectueux comme bête !! ). Quel manque de culture canine ; il s'agit en fait du chien péruvien. C'est une espèce très particulière, sans poils sauf une crète blonde et quelques poils blonds sur les pieds et la queue. En gros, c'est très moche mais il faut savoir que ces chiens ont des vertues curatives. La température de leur corps est supérieure à celle des autres, à 40 degrés, et ils peuvent guérir l'arthrite et l'asthme... si on dort avec !! Il faut avoir envie !!
Cette race est contemporaine des Incas (on en a retrouvés momifiés) et ils étaient en voie de disparition. Aujourd'hui, on les croise principalement sur les sites archéologiques.
